lundi 25 mai 2009

Soeur Sourire


Dominique-nique-nique s'en allait tout simplement, au bon gré du vent... C'est entêtant et parfois même un peu agaçant, mais le film est au-delà de la chansonnette.

Un bon moment surtout pour le jeu d'actrice de Cécile de France (qui n'est physiquement pas à son avantage dans le film !). Faire voeu de pauvreté et de chasteté quand on rêve de musique, de reconnaissance, de célébrité, c'est tout le paradoxe de ce film. C'est évidemment l'histoire de la fabuleuse ascension d'une bonne soeur en star de la chanson populaire grâce à un titre qui fait sourire... Soeur Sourire ? En apparence seulement, car Jeannine Deckers est plus sombre et complexe que l'image de nonne naïve, et n'ayant point connue le loup, qu'on lui donna dans sa "carrière musicale". Jeannine se cherche, ne sait pas faire face aux contrariétés, fuit, se réfugie auprès de qui veut bien lui donner une chance, elle aime, elle déteste, elle ne sait pas ce qu'elle veut. Ce film lance un beau message : s'accepter, faire face, affronter, aimer. Et du début à la fin, Soeur Sourire en bave mais est attendue (c'est un peu le fil rouge du film, ;-)) par Annie, ancienne camarade de Scoutisme et d'études. Après le rejet, l'histoire donnera raison au "fil rouge" et l'amour inconditionnel gagnera... Mais c'est sans compter sur la "Unhappy End" qui rejoint la réalité et tue définitivement la fiction (car il faut le dire, c'est une interprétation libre de la vie de Jeannine Deckers). La scène finale est poignante, mais chut... ça ne se raconte pas, ça se voit.

3 commentaires:

Hugo a dit…

Ca c'est du plagiat de ToilesCirees !!! :-)

Laurence a dit…

Nous nous sommes DsiD trop tard à aller le voir du coup il n'était plus à l'affiche !

Audrey a dit…

Nan nan Hugo, au contraire, tu me dois des droits d'auteur !! ;-)